La majorité des cliniciens canadiens utilisent les dossiers de santé électroniques

Le passage du papier au numérique améliore la qualité des soins et la santé des patients

(Toronto) – L'utilisation croissante des dossiers de santé électroniques interopérables (DSEi) par les médecins, infirmières, pharmaciens et autres professionnels de la santé au Canada procure toutes sortes d'avantages aux patients et aux cliniciens, notamment des soins de meilleure qualité. C'est ce que révèlent deux articles parus cette année dans la revue spécialisée BMC Medical Informatics and Decision Making.

« Ces études confirment que les systèmes de DSEi mis en place par les provinces, les territoires et leurs nombreux partenaires au cours des 15 dernières années bonifient les soins donnés aux patients et facilitent le travail des professionnels de la santé, comme nous l'avions prévu au départ », explique Michael Green, président et chef de la direction d'Inforoute Santé du Canada (Inforoute).

Selon l'article intitulé Measuring interoperable EHR adoption and maturity: a Canadian example, au 31 mars 2015, 91 235 professionnels de la santé du Canada se servaient activement au moins deux composantes d’un DSEi (en accédant, par exemple, à des images diagnostiques ou à de l’information sur les médicaments provenant de l'extérieur de leur organisation. Un an plus tard, cette proportion s'était accrue de 50 %, ce qui porte maintenant ce nombre à environ 139 000. Plus de 250 000 cliniciens de partout au Canada utilisent au moins une composante d’un DSEi. 

Le deuxième article, intitulé The value of connected health information: perceptions of electronic health users in Canada, révèle que les utilisateurs de DSEi observent une amélioration de la qualité des soins et de l'accessibilité de l’information sur les patients. 

« Chez les cliniciens, le taux d'utilisation des DSEi a dépassé le seuil critique, et les patients et les proches aidants ne sont pas en reste, puisqu'ils souhaitent eux aussi pouvoir utiliser les outils et les capacités de santé numériques, comme ce devrait être le cas », ajoute M. Green.  

Méthode

Les auteurs de l'article intitulé The value of connected health information: perceptions of electronic health users in Canada se sont appuyés sur des données probantes tirées d'études menées par Inforoute Santé du Canada. En tout, 2 316 utilisateurs de DSEi répartis dans six provinces et territoires ont répondu, entre 2006 et 2014, à divers sondages portant sur la qualité du système comme tel, de l'information fournie et des services offerts; sur le degré d'utilisation des DSEi et de satisfaction des utilisateurs; ainsi que sur les avantages nets au chapitre de la qualité et de la productivité. Quant aux auteurs de l'article intitulé Measuring interoperable DSE adoption and maturity: a Canadian example, ils se sont fondés, d’une part, sur une analyse des tendances dans l'adoption des technologies au fil du temps et, d’autre part, sur les résultats de sondages réalisés auprès des cliniciens et des patients, sur les données relatives à l'utilisation des solutions de santé numériques, de même que sur les ensembles de données opérationnelles recueillies par les partenaires d'Inforoute.

À propos d’Inforoute Santé du Canada

Inforoute contribue à améliorer la santé des Canadiens en travaillant avec ses partenaires afin d'accélérer la création, l'adoption et l'utilisation efficace d’outils de santé numériques partout au pays. Par ses investissements, elle contribue à améliorer l'accès aux soins, leur qualité et l'efficience des services de santé pour les patients et les cliniciens.  Inforoute est une organisation indépendante, à but non lucratif, financée par le gouvernement fédéral.

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