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L’ordonnance électronique, gage de sécurité ET de qualité

Mis en ligne le 24 octobre 2017 par DMichael Hamilton

J’ai hâte que l’ordonnance électronique soit utilisée couramment : commode et efficace, elle est un gage de sécurité et de qualité.

En plus de résoudre le problème des ordonnances illisibles, qui est toujours aussi important, l’authentique ordonnance électronique élimine la nécessité pour le pharmacien de transcrire sur support électronique des ordonnances manuscrites ou imprimées afin de les consigner dans le système de gestion de sa pharmacie. Transcrire est l’une des activités humaines les plus sujettes à l’erreur, et si nous pouvons en éliminer la nécessité, nous gagnerons beaucoup sur le plan de la sécurité et de la qualité.

Joignez vous à la discussion sur l’ordonnance électronique à la Conférence du Partenariat les 14 et 15 novembre à Calgary.

La mise sur pied d’un service d’ordonnances électroniques est aussi l’occasion de rectifier certains problèmes dans la façon dont les médecins rédigent leurs ordonnances. Nous utilisons des abréviations qui peuvent être mal interprétées et des acronymes qui peuvent vouloir dire des choses différentes. Quand c’est écrit « HCT », s’agit-il d’hydrochlorothiazide ou d’hydrocortisone? Nous utilisons le symbole « U » pour désigner des unités, mais il arrive souvent qu’on le prenne pour un zéro : 4U d’insuline peut donc être interprété comme 40 unités d’insuline. Nous mettons des zéros après le point décimal : 4.0, c’est facile à confondre avec 40. Les indications « QOD », « QID » et « QD » ne sont pas faciles à différencier. Je le répète, même les ordonnances informatisées imprimées à partir d’un DME ne sont pas exemptes d’erreurs de ce genre. Mais l’ordonnance électronique nous procure une occasion unique de standardiser les éléments requis dans une ordonnance et d’imposer l’inscription de paramètres appropriés pour prévenir les mentions propices à l’erreur ou ambiguës.

Un système robuste et mature d’ordonnance électronique peut être doté de fonctions de sécurité intégrées, qui peuvent agir dès le moment où les ordonnances sont rédigées. Certes, la plupart des DME comportent une fonction de vérification des interactions entre les médicaments, mais elle ne peut être absolument efficace que si le DME est fréquemment mis à jour et que nous connaissons tous les médicaments que prend le patient. Si une allergie est constatée à l’urgence, le médecin de famille peut ne pas en être informé. Un système qui communique automatiquement cette information à diverses plateformes déclenchera les mesures préventives voulues à l’endroit où l’ordonnance est rédigée.

L’ordonnance électronique peut améliorer la sécurité d’innombrables façons; en tant que médecin qui travaille sur le terrain, rédige des ordonnances et fait fort probablement des erreurs, je me réjouis à l’idée que ce genre de système puisse améliorer mon travail. Et en ce qui concerne le rôle que je joue dans la sécurité, la recherche et la politique pharmacologiques, je ne peux que sourire à la perspective des améliorations globales qu’amènera l’ordonnance électronique pour ce que nous prescrivons, la manière dont nous le prescrivons et la communication des directives à ce sujet.


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