L'utilisation des dossiers médicaux électroniques a triplé en neuf ans

L'adoption et l'utilisation du DME pour soins primaires ne cessent de croître

(Toronto) – De plus en plus de médecins canadiens optent pour la santé numérique. C'est ce que révèle l’enquête internationale de 2015 du Fonds du Commonwealth sur les politiques de santé menée auprès des médecins de soins primaires. De fait, au Canada, près des trois quarts (73 %) des médecins de soins primaires déclarent utiliser un dossier médical électronique (DME), par rapport à 23 % dans l’enquête de 2006.

« Au cours des neuf dernières années, nous avons observé une hausse marquée de l'adoption et de l'utilisation du DME chez les médecins de soins primaires, explique Lynne Zucker, vice-présidente chez Inforoute Santé du Canada. Ils sont également de plus en plus nombreux à se servir des fonctions de leur DME pour accéder à de l'information sur leurs patients et faciliter la prestation des soins. Nous nous attendons à ce que cette hausse se poursuive à mesure que les médecins en feront une utilisation plus poussée. »

Parmi les médecins canadiens de soins primaires qui utilisent le DME, plus de 70 % d'entre eux s'en servent pour générer de l'information qui les aidera à offrir des soins. Il peut s'agir de la liste de tous les résultats d'analyses de laboratoire et la liste de tous des médicaments prescrits au patient, ou encore de la liste de tous les patients du cabinet répartis selon le diagnostic qu'ils ont reçu.

Conjointement avec la plupart des provinces et des territoires, Inforoute Santé du Canada (Inforoute) a fait des investissements pour encourager les cabinets de médecins à adopter le DME. Le DME est relié aux systèmes de dossier de santé électronique (DSE) à l'extérieur du cabinet, ce qui permet aux médecins d'accéder à de précieux renseignements cliniques, comme les résultats d'analyses de laboratoire, l'information sur les médicaments ou les rapports de congé de l'hôpital. Au 30 septembre 2015, plus de 19 000 médecins et/ou infirmières praticiennes en cabinet avaient bénéficié des investissements d'Inforoute dans le DME.

« Il reste encore du travail à faire pour continuer de faire progresser la santé numérique pour le bien de la population canadienne, ajoute Mme Zucker. En effet, il est possible d’accroître davantage l'adoption du DME, mais aussi celle des solutions de santé grand public. Nous savons que les Canadiens veulent avoir accès à des outils de santé numériques qui feront d'eux des membres à part entière de leur équipe de soins. »

Par ailleurs, un sondage Harris/Decima commandé par Inforoute révèle que plus de 80 % des Canadiens tireraient avantage des solutions de santé numériques, s'ils y avaient accès. Selon l’enquête du Fonds du Commonwealth, les solutions de santé grand public ont fait une percée importante, mais les occasions de croissance ne manquent certainement pas. Au Canada par exemple, seuls 15 % des cabinets de médecins permettent à leurs patients de communiquer avec eux par courriel, et un cabinet sur dix met à leur disposition une solution de prise de rendez-vous ou de demande de consultation en ligne.

 

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À propos de l’enquête du Fonds du Commonwealth

Les résultats de l’enquête internationale de 2015 du Fonds du Commonwealth sur les politiques de santé menée auprès des médecins de soins primaires sont fondés sur les réponses fournies par les 2 284 médecins de première ligne de 10 pays qui y ont participé. L’enquête s’est déroulée entre mars et juin 2015.

Le financement de base de l’enquête provient du Fonds du Commonwealth; les organismes suivants ont également participé au financement : le Bureau d'Information sur la santé (Australie); Qualité des services de santé Ontario; les Instituts de recherche en santé du Canada; Inforoute Santé du Canada; le Commissaire à la santé et au bien-être du Québec; la Haute Autorité de santé (France); la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (France); l’Institut BQS pour la qualité et la sécurité des patients (Allemagne); le ministère fédéral de la Santé de l'Allemagne; le ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports des Pays-Bas; l’Institut scientifique pour la qualité des soins de santé de l’Université Radboud de Nimègue (Pays-Bas); le Centre norvégien d’information pour les services de santé; le ministère de la Santé et des Affaires sociales de la Suède; l’Office fédéral de la santé publique de la Suisse; et la Fondation pour la santé (Royaume-Uni).

À propos d’Inforoute Santé du Canada

Inforoute contribue à améliorer la santé des Canadiens en travaillant avec ses partenaires afin d'accélérer le développement, l'adoption et l'utilisation efficace de la santé numérique. Par ses investissements, elle aide à améliorer l'accès aux soins, leur qualité et l'efficience des services de santé pour les patients et les cliniciens. Inforoute est une organisation indépendante à but non lucratif, financée par le gouvernement fédéral.

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Pour plus d’information :

Haley Armstrong
Directrice, Communications et Relations publiques
Inforoute Santé du Canada
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