Les soins virtuels sont là pour de bon

Par Sukirtha Tharmalingam

Les soins virtuels sont là pour de bon. En effet, selon le Sondage national des médecins du Canada 2021, 94 % des répondants affirmaient les utiliser actuellement, et la quasi-totalité d’entre eux prévoyait continuer à le faire une fois la pandémie derrière nous. Mieux encore, 64 % entendent en maintenir ou en accroître l’utilisation. 

Les soins virtuels sont là pour de bon

Le sondage s’est déroulé en ligne en avril et en mai auprès de plus de 2 000 médecins. Mené par Inforoute Santé du Canada (Inforoute) et l’Association médicale canadienne (AMC), il devait permettre de mieux comprendre l’utilisation des technologies de santé numériques et de l’information chez les médecins du pays.

Les conclusions font ressortir que les soins virtuels sont devenus un outil indispensable pour les médecins. Si les consultations au cabinet du médecin, utilisées par environ la moitié des patients, demeurent la forme de consultation la plus courante, environ 4 patients sur 10 sont « vus » au téléphone, les vidéoconsultations étant utilisées par 1 patient sur 10. Les modes de consultation varient aussi selon le type de médecins : les omnipraticiens voient en général une plus grande part de leurs patients par téléphone et messagerie, tandis que les spécialistes les voient davantage en personne et par vidéoconsultation.

Les médecins interrogés voyaient des avantages aux soins virtuels tant pour eux-mêmes que pour leurs patients. Plus de 70 % d’entre eux estimaient qu’ils permettent d’élargir l’accessibilité pour les patients et favorisent des soins efficients et de grande qualité.

Parmi les principales conclusions du sondage, on notera également ce qui suit :

  • 94 % des médecins affirment utiliser actuellement des soins virtuels
  • De plus, 70 % des médecins se disent satisfaits des consultations au téléphone et des vidéoconsultations, et 50 %, du courriel, de la messagerie et de la télésurveillance.
  • Par ailleurs, 70 % des répondants ont déclaré avoir les connaissances et les habiletés nécessaires pour utiliser les soins virtuels, se disent satisfaits du temps passé avec leurs patients et ont trouvé facile d’intégrer ce type de soins à leur travail.

L’avenir des soins virtuels s’annonce prometteur — et illustre toute l’importance de nos projets en cours, comme les programmes de littératie en santé numérique et en gestion du changement pour les cliniciens, et de la nécessité de poursuivre notre travail concernant l’interopérabilité et les normes. Ensemble, nous pouvons nous assurer d’intégrer de façon efficace et équitable les soins virtuels au réseau de la santé, pour favoriser la santé actuelle et future des Canadiens.

Téléchargez le rapport pour en savoir plus au sujet du Sondage national des médecins du Canada 2021. Assurez-vous de voir les points saillants de la séance virtuelle du Partenariat d’Inforoute du mois d’août et d’écouter la conversation du président et chef de la direction d’Inforoute, Michael Green, et de la Dre Ann Collins, présidente de l’AMC. Les points saillants seront aussi diffusés sur l’Info-Balado sur la santé numérique le 7 septembre, pour que vous puissiez les écouter tandis que vous vous déplacez.

Explorez les données encore plus en détail sur la page Regards d'Inforoute. Et si vous vous demandez ce que pensent les patients des soins virtuels, consultez notre Sondage canadien sur la santé numérique : Ce que les Canadiens pensent.


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À propos de l'auteur
Sukirtha Tharmalingam

Sukirtha Tharmalingam

Sukirtha Tharmalingam est Gestionnaire Senior des Méthodes d’évaluation chez Inforoute Santé du Canada, et collabore avec divers intervenants et partenaires afin d'évaluer l'impact des investissements en santé numérique.